L’artiste a tout fait à l’huile, du portrait au paysage. Puis, elle a aussi essayé le fusain avant que l’acrylique n’arrive et s’impose comme son médium de prédilection. Au tout début de son cheminement artistique, Nathalie Grenier souhaitait trouver ce qui ferait d’elle une artiste spéciale, différente des autres. Elle a mis en pratique le Gnothi seauton ou le Nosce te ipsum, c’est-à-dire le Connais-toi toi-même; le plus ancien des trois préceptes gravés à l’entrée du temple d’Apollon à Delphes. C’est un principe de base, une sagesse, qu’elle suit depuis des années: avoir le devoir de prendre conscience de sa propre mesure. Pour plusieurs, c’est l’oeuvre de toute une vie.
Nathalie Grenier veut toucher les gens, leur apporter une émotion, un état d’âme, un état d’être, un souvenir… ou même un désir au plus profond d’eux.
Dans son processus de création, il y a d’abord une mise en scène. C’est l’élément de départ. C’est sa façon toute particulière de composer son oeuvre. Elle écrit ensuite ce qu’elle ressent, ce qu’elle désire faire ressentir. Puis, vient une séance photo qui complète le processus. A partir des photos, l’artiste cherche à capter un instant magique, unique, impérissable. Elle immortalise un espace-temps en peinture afin de transmettre une émotion ou un sentiment vécu.
Son travail se divise en séries thématiques: « Mes Muses », « Nos icônes », « Flots d’Azur », « Inspiration Musique », etc.
Après les séries « Flots d’azur » et « Inspiration Musique », l’artiste prend un nouveau virage, tout-à-fait différent. Elle travaille sur les cellules. Encore là, une vision philosophique se profile et sous-tend l’oeuvre à venir. « C’est comme la vie, il est toujours bien de prendre du recul pour mieux voir, comprendre et, ainsi, être en mesure de plus apprécier les choses. » Ses oeuvres de près sont abstraites, floues. Or, avec le recul, sous un regard d’ensemble, on comprend l’oeuvre. Tout s’éclaire, tout devient compréhensible.